Voir les avis du CSNPH n° 17 et 19

D'initiative par le CSNPH.

Rapport du KCE (Centre fédéral d’expertise des soins de santé) sur l’accès aux soins de santé des personnes en situation de handicap intellectuel.

• De nombreuses recommandations du KCE s'appliquent à toutes les personnes en situation de handicap, et pas seulement à celles avec un handicap intellectuel.
• Le CSNPH partage l'observation du KCE selon laquelle les informations sur la santé ne sont actuellement pas accessibles aux personnes avec un handicap intellectuel.
• Le KCE note que la plupart des prestataires de soins de santé ne sont pas formés ni pour identifier les besoins spécifiques des personnes en situation de handicap ni pour comprendre tout ce que le handicap implique. Cela confirme la nécessité d'accorder plus d'attention au sujet du handicap dans les programmes d'études de l’ensemble des prestataires de soins.
• Le CSNPH, comme le KCE, considère qu'il devrait être possible d'organiser des consultations plus longues. Il s'agit d'une forme d'aménagement raisonnable, en particulier pour les personnes souffrant d'un handicap intellectuel.
• Le CSNPH, ainsi que le KCE, estiment que le personnel d'accueil des hôpitaux devrait recevoir une formation sur les besoins des personnes en situation de handicap (intellectuel).

• Des efforts devraient être faits pour développer des formations et des lignes directrices sur la reconnaissance des symptômes et le traitement de certains problèmes de santé chez les personnes en situation de handicap. En particulier pour les médecins.
• Une nomenclature spécifique devrait être introduite pour permettre des consultations plus longues pour les personnes en situation de handicap (intellectuel).
• Les informations importantes sur la santé individuelle et générale devraient être disponibles en langage simple et en langue des signes.

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D'initiative par le CSNPH.

Réforme de l’arrêté royal qui fixe la composition et le fonctionnement du CSNPH

• Il faut faciliter le renouvellement des membres au sein du CSNPH et assurer la continuité des travaux.
• Il faut renforcer la participation du CSNPH dans les processus de décision politiques et administratifs fédéraux.

• Systématiser la mise œuvre de la Convention sur les Droits des personnes handicapées dans tous les domaines de compétence fédérale.
• Faire du CSNPH l’interlocuteur handicap systématique au niveau fédéral.
• Donner, au CSNPH et aux associations qui en seront membres, les moyens nécessaires à l’engagement politique qui est attendu d’eux.
• Lorsque le politique ne suit pas un avis du CSNPH : mener le politique à s’expliquer sur ses motifs.

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