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Avis 2020/23 : Prix de l'amour et du travail


Objet :

Cet avis concerne la modification de l’arrêté royal
du « prix de l’amour » et du « prix du travail ».

  • Actuellement, quand une personne avec un handicap
    travaille ou vit en couple,
    elle perd une partie de son allocation.

  • La Ministre veut diminuer ces effets négatifs.

  • Cette modification entrera en vigueur le 1 janvier 2021.

Cette modification doit permettre à la personne handicapée
de participer pleinement à la vie en société
et de vivre sa vie affective.


Les problèmes :

Le CSNPH est content car certaines personnes
vont avoir des meilleurs revenus.  

Le CSNPH se pose beaucoup de questions 
pour les personnes qui ne travaillent pas
ou qui ne vivent pas en couple :

  • La personne handicapée qui a des revenus
    du chômage ou de la mutuelle,

    perdra son allocation d’intégration (AI).

  • La personne handicapée qui ne travaille plus
    pour des raisons de santé, perdra une plus

    grande partie de son allocation alors que ses
    frais médicaux vont augmenter.

  • La personne handicapée qui continue de travailler,
    recevra une allocation complète.

Ce n’est pas juste.

Les personnes doivent aussi recevoir une pension
qui leur permette de vivre correctement.


Que demande le CSNPH :

  • Le CSNPH demande un calcul qui soit aussi favorable
    pour les personnes qui ne savent plus travailler.

  • Le CSNPH rappelle que le droit à l’allocation d’intégration (AI)
    devrait être un droit pour tous les allocataires et
    surtout pour ceux avec les plus faibles revenus.


  • Le CSNPH se demande si l’Etat a bien l’argent
    pour faire ces 2 changements,
    car cela va coûter très cher.


Conclusion :

  • Le CSNPH approuve ces deux mesures,
    parce qu’elles vont améliorer la vie quotidienne
    des personnes qui travaillent ou qui sont en couple.

  • Ce sont des très bons signaux de reconnaissance
    pour les personnes handicapées.

  • Le problème c’est que cela va créer
    de nouvelles différences entre les personnes
    qui peuvent continuer à travailler

    et celles qui n’en sont plus capables.

Le CSNPH rappelle que le système des allocations
doit assurer un revenu minimum et digne pour tous.