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23/09/2020 - Journée Internationale des Langues des Signes

La Journée internationale des langues des signes est une occasion unique de soutenir et d’attirer l’attention sur l'identité linguistique et la diversité culturelle de toutes les personnes sourdes et malentendantes.

Il existe environ 72 millions de personnes sourdes dans le monde et elles utilisent collectivement plus de 300 langues des signes différentes.

La Convention relative aux droits des personnes handicapées reconnaît l’égalité entre les langues des signes et les langues parlées. Elle met l’accent sur la nécessité de préserver les langues des signes en tant qu’éléments essentiels de la diversité linguistique et culturelle à l’échelle mondiale. Ces langues possèdent une richesse syntaxique et lexicale qui leur permet d’exprimer pleinement la pensée humaine.

Cette année, les personnes sourdes et malentendantes, déjà fragilisées d’habitude, ont subi, avec la crise sanitaire Covid-19, une amplification de leurs soucis quotidiens :

I.  Les difficultés rencontrées avec le personnel médical à cause du port du masque

  • La lecture labiale est impossible et génère frustration et stress.
  • Le personnel soignant ne connaît généralement pas les bases de la langue des signes.
  • Les masques buccaux en tissu rendent la communication impossible.

II.  Le manque d’accès à l’information : beaucoup d’informations n’existent ni en langue des signes ni en FALC (facile à lire).

III.  Le manque d’accessibilité des services communaux, etc.

Des solutions concrètes existent :

  • Le masque transparent
  • Rendre systématique la communication sms via les Gsm
  • Interprètes à distances

Le CSNPH a aussi rendu des avis concernant cette problématique :

Il réclame pour les personnes sourdes et malentendantes comme pour les autres personnes handicapées :

  • L’accessibilité universelle de l’information et des services, en ce compris dans la langue des signes.
  • Dans les situations de soins urgents, la prise en charge médicale de la personne handicapée au même titre que tout autre citoyen et le respect de l’expression de sa volonté.
  • Un système de sécurité social fort et complet, capable de prendre en charge les besoins médicaux de tous les citoyens, sans exception.
  • L’octroi de revenus décents pour les personnes handicapées.

Le CSNPH rappelle que toute personne handicapée, quel que soit sa déficience, doit être traitée sur un pied d’égalité avec les autres citoyens.

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